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LES ARTICLES DES CANDIDATS DEVRONT TRAITER DE L'UN DES CINQ THEMES SUIVANTS  

Le sport dans tous ses Etats

Il n’est plus à démontrer que sport et géopolitique sont liés. Les Etats s’emparent du sport pour en faire un vecteur de rayonnement à l’échelle internationale. Organiser des Jeux Olympiques ou une Coupe du Monde est synonyme d’une visibilité mondiale pendant plusieurs semaines. La dernière Coupe du Monde au Qatar en témoigne. Le petit Etat du Golfe a fait l’objet d’une attention sans précédent dans le monde entier. Toutefois, la diplomatie sportive ne se limite pas à accueillir des événements sportifs majeurs. Acquérir des clubs, avoir un championnat compétitif, avoir une équipe nationale performante, attirer de grands noms du sport sont autant de leviers d’influence. Ces leviers participent au soft power d’un Etat.

Le sport offre également une grande scène politique mondiale destinée à faire passer des messages : revendications d’indépendance, défense des droits LGBT ou encore dénonciation de discriminations.

Souvent vu comme un moyen de pacification des relations (diplomatie du ping-pong), le sport est aussi un champ de bataille par procuration pour les Etats rivaux.

Vaut-il mieux de bons ordis ou de bons fusils ?

Nos sociétés s’approchent du tout numérique, avec son influence vitale s’étendant dans tous ses pans. Une tendance croissante.

Nos économies de services ont constitué leur activité autour des potentialités offertes par l’outil numérique. Ce sont toutes les capacités de production de richesses qui sont à risque. De même, les Etats et les banques déploient de nombreux logiciels pour leurs activités. Un réseau électrique, un hub ferroviaire peuvent être paralysés par un simple virus. C’est toute une part de la guerre non conventionnelle que jouent les hackers russes en Europe du Nord.

De plus en plus noyées sur les réseaux, les populations sont plus perméables que jamais à la guerre informationnelle. La France se voit aujourd’hui expulsée d’une Afrique où elle se croyait en sanctuaire.

Enfin directement sur les champs de batailles, la maîtrise de ce nouvel espace offre des capacités de renseignement, de coordination et de réactions décisives. En Ukraine, drones, ressources en accès libre et guerre électronique permettent des succès tactiques comme stratégiques.

Ces nouveaux champs d’actions qui s’ouvrent offrent des possibilités d’impact et de risques majeurs dont doivent s’emparer les Etats.

Palestiniens, oubliés de tous ?

Quelqu’un a-t-il encore en tête la question palestinienne, ou bien celle-ci se résume-t-elle aujourd’hui à une note de bas de page de nos livres d’histoire ? La question est encore en suspens 75 ans après la première guerre israélo-arabe, et les tentatives de médiations américaines semblent avoir échoué. Pire, les alliés historiques de la cause palestinienne se détournent peu à peu d’elle : normalisation d’Israël et des Emirats arabes unis en 2020, suivie de celles avec le Maroc et d’autres. Leur sort a d’ailleurs presque disparu des médias depuis l’embrasement du front russo-ukrainien, au point que l’année la plus meurtrière pour le peuple palestinien depuis 2005 soit presque passée sous les radars. Le retour au pouvoir de B. Netanyahou à la tête du gouvernement le plus à droite de l’histoire israélienne a d’ailleurs été salué comme un « non-événement » dans un monde accaparé par les crises.

La RSE : un effet de mode ?

Jamais la société civile n’a été aussi préoccupée par les défis environnementaux et sociétaux qu’aujourd’hui. Jamais la demande et l’exigence de celle-ci n’ont été aussi grandes, que ce soit envers les entreprises ou leurs gouvernements. Après une année 2022 climatiquement désastreuse, une COP 27 égyptienne décevante et une hausse de nos émissions carbones, celles-ci sont-elles pourtant écoutées ? Les entreprises affirment faire des efforts, qu’elles mettent en lumière via la RSE ; les gouvernements font de même, avec d’immenses chantiers dits « verts » et projets durables. Mais des voix s’élèvent de cette société civile, crient au « greenwashing », à un « coup de comm », et parfois au sein même des organismes décriés, de l’entreprise locale au gouvernement, en passant par les grands groupes internationaux. Assiste-t-on à un coup de peinture verte ou bien à une volonté réelle nivelée par un manque de prévision, de communication ?

Entre le climat et nos sociétés, qui sauver ?

L’année 2022 fut une année charnière à bien des égards, notamment climatique : entre records de sécheresses, inondations et tempêtes, le dérèglement climatique n’a jamais tapé aussi fort à notre porte. La menace n’est pas simplement climatique : alors même qu’un million d’espèces sont menacées d’extinction et que 13% des espèces animales et végétales ont déjà disparu, certains évoquent une sixième extinction de masse. Mais les changements se font attendre et notre modèle est lui-même en danger avec notamment le phénomène de décroissance démographique et de vieillissement de la population observé dans plusieurs régions du monde. Cela risque de peser sur les capacités des sociétés à se transformer pour réduire leurs empreintes : moins d’enfants signifie moins de richesse produite, plus de pauvreté, plus de difficulté à financer une transition efficace et rapide. Faut-il pour autant relancer la natalité au risque d’aggraver encore notre empreinte écologique ? Ou alors faut-il se jeter à bras le corps dans la transformation en prenant le risque de disparaître démographiquement en tant qu’espèce, sachant que certains pays sont déjà menacés de disparition démographique ?

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